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L’Histoire

La pause est un art, même dans les aventures les plus extrêmes

J’ai la chance de faire un métier exceptionnel et singulier : marcher en montagne, parcourir les chemins de randonnée, contempler les massifs neigeux, les verts pâturages et partager ce plaisir en accompagnant un groupe de randonneurs avides de découvertes, c’est un privilège rare. Le plaisir est le même pour toutes les activités «outdoors», ski alpinisme, raquettes, vtt, escalade…

Au contact de la nature, l’être humain n’abandonne pas pour autant ses habitudes, ses exigences et ses manies. Il en résulte souvent des situations anecdotiques ou franchement comiques, des moments improbables, de franches rigolades, des échanges entre les diverses personnalités qui forment un groupe de randonneurs.
Mais il y a une chose sur laquelle chacun se retrouve : l’importance de la pause ! La courte pause-café, la plus longue pause-déjeuner qui peut se prolonger par une sieste au soleil, le petit moment de repos avant de reprendre la marche, l’arrêt contemplatif face à un paysage qui vous laisse muet, tous ces moments sont uniques.

Mais si la montagne est belle, le confort est rustique, rudimentaire, inexistant. A chaque pause pique-nique, la question revient, lancinante et je l’attends toujours, sourire aux lèvres : où s’arrêter ?

Le choix est cornélien. Chacun y va de sa proposition : sur les pierres sèches mais bien dures, dans l’herbe plus confortable mais humide, sur l’écorce d’un tronc d’arbre permettant d’être vraiment assis mais piquant, au bord de l’eau d’un torrent pour profiter de la fraîcheur mais aussi d’un sol instable ? Une fois d’accord sur l’emplacement, il faut s’asseoir. S’asseoir d’accord, mais comment éviter de salir son pantalon, de se piquer le derrière, de se congeler les fesses ? Les plus prévoyants sortent un emballage plastique à bulle découpé dans leur dernier « colissimo », les plus équipés utilisent leur « cape de pluie » ou leur « goretex », les moins regardants s’assoient directement par terre et les autres… restent debout !

J’ai souvent prêté mon « carré de mousse », confectionné au départ bien égoïstement pour mon seul confort de randonneur. Il faisait, il faut l’avouer, toujours l’unanimité auprès de mes compagnons, reconnaissant de mettre leur « précieux fessier » à l’abri des aléas de la nature et des conditions climatiques. Je débutais sans le savoir mon « étude de marché »… Car durant mes 20 années de pratique professionnelle dans le cadre de mon agence [bivouac organisation] j’ai organisé de nombreux séjours destinés aux entreprises : séminaire, trekking, week-end multi-activités… Or, il est de coutume d’offrir aux participants un cadeau souvenir, cadeau servant également de support de communication de l’agence organisatrice. Les sempiternels tee-shirts, gourdes et casquettes finissaient par lasser. Lors de mon dernier « trek » organisé pour un comité d’entreprise, je cherchais un produit utile, original et un bon support de promotion.

Le lien était fait, l’idée s’est concrétisée, la production a suivi, un produit 100 % français est né. Le confort du randonneur est à présent assuré, des milliers peuvent déjà en témoigner !

Éric

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